Il poursuivra ses recherches sur le bambou avec "Monozukuri", un projet dont le concept japonais signifie "art de concevoir et produire des objets techniques".
Son projet de diplôme, initié en 2014, interrogeait déjà les modes de production industriels actuels à travers le bambou. En questionnant ses modes de transformation, il proposait une alternative productive par l'industrialisation du matériau sous sa forme tubulaire naturelle pour créer ainsi des semis produits et produits, à différentes échelles industrielles.
La Villa Kujoyama s'inspire du modèle de la villa Médicis à Rome. Construite, en 1992, par l'architecte Kunio Kato, à flanc de colline à Kyoto, elle est désormais rattachée à l'Institut français du Japon. Elle offre un cadre d'échanges interdisciplinaires qui a pour vocation de renforcer le dialogue inter-culturel entre la France et le Japon. Ses résidents sont appelés à nouer des relations de travail non seulement avec les milieux artistiques, universitaires, culturels de la région du Kansaï, mais aussi avec ceux de l'ensemble de l'archipel. Depuis sa création, elle a accueilli plus de 300 résidents, dans les champs les plus variés de la création et de la recherche en sciences humaines et sociales. Pour la rénovation de ses bâtiments , la Villa a bénéficié du soutien de Pierre Bergé et, pour la mise en œuvre de ses nouveaux programmes de celui de la Fondation Bettencourt Schueller.
Le Comité de sélection de la Villa Kujoyama a choisi 17 projets parmi plus de 1000 dossiers. Les créateurs de ces projets bénéficieront d'une résidence de 2 à 6 mois à la Villa Kujoyama.