Vassili a été primé dans la catégorie équipement de salle de bain pour ses robinets à capteur "Deolis" et "Terma". Ces innovations apportent une nouvelle approche de l'hygiène et de la praticité des toilettes publiques :

• "Deolis" distribue de l'eau froide ou tempérée avec un indicateur visuel pour le suivi du temps d'utilisation.
• "Terma" propose trois programmes : court et froid, long et froid, ou long et chaud. Le capteur de droite active le programme sélectionné, incluant des cycles préréglés de prélavage et de rinçage.

Ces deux modèles se distinguent par leur fonctionnement intuitif sans contact, répondant ainsi aux exigences croissantes en matière d'hygiène dans les espaces publics.

Tom Garçon - Une approche durable de la signalisation visuelle

Tom a été récompensé dans la catégorie Sustainability Concept pour son projet "Basse définition" qui est un dispositif de projection vidéo innovant :

• Il s'agit d'un projecteur basse technologie et basse définition, spécialement conçu pour la signalisation.
• Ce projecteur combine un vidéoprojecteur et une surface filtrante analogique multicouche, créant des images à l'aspect pointilliste distinctif.
• L'utilisation d'éléments open-source et d'électronique reconditionnée en fait une innovation véritablement durable.
• Ce projet allie confort visuel, performance et réduction de la consommation énergétique.

Le Red Dot Award : Une reconnaissance internationale

Créé en 1955, le Red Dot Award est l'une des compétitions de design les plus reconnues au niveau mondial. Il récompense l'excellence en design dans diverses catégories, dont le design de produit, le design de communication et le design de concept.

Le Red Dot Award Concept, catégorie dans laquelle Tom Garçon et Vassili Tchernitchko ont été primés, s'adresse spécifiquement aux jeunes talents créatifs. Ce prix met l'accent sur les idées novatrices et les visions d'avenir en matière de design.

La reconnaissance de nos diplômés par ce jury prestigieux témoigne et confirme le haut niveau d'exigence de la formation dispensée à l'ENSCI-Les Ateliers ainsi que la capacité de nos élèves à concevoir des solutions innovantes répondant aux défis contemporains. Ces succès illustrent parfaitement l'engagement de l'ENSCI-Les Ateliers vers l'excellence en design et l'innovation durable.

Chaque élève, épaulé·e par un·e directeur·rice de mémoire et un directeur·rice de projet, décide de ses sujets et des modalités de réponse. Cette liberté positionne le diplôme comme un espace-temps depuis lequel ces jeunes designers observent le monde d’aujourd’hui pour imaginer comment leurs designs pourront participer à façonner celui de demain.

Le diplôme de Création Industrielle est une chaîne de démontage-remontage qui décortique le monde contemporain avant d’en restituer les possibles. Le projet de diplôme en Design Textile, quant à lui, est une réalisation concrète : recherches de matières, de couleur, structures textiles, intentions de produits. Il démontre la maîtrise des techniques de construction textile au service d’un projet de design créatif et innovant.

Le programme

Certaines soutenances ont lieu en direct sur notre page YouTube

jeudi 10 octobre

14H30 : Camille FOUCHER
Design Textile
Mémoire : Points de blé, d’orge et de maïs
Une saison dans un silo
Sous la direction de Mathilde Christmann
Projet : Imperceptible
Rendre visible l’invisible dans l’agriculture
Sous la direction de Julie Brugier

Vendredi 18 octobre

14h30 : Ludmila VATINE
Création Industrielle
Mémoire : CLICLI
Déambulation aux Puces de St Ouen
Sous la direction de Aurélien Fouillet
Projet : Sous pression
Sous la direction de Johanna Lapray

Lundi 21 octobre

14h30 : Quentin ABRAHAM
Création Industrielle
Mémoire : Veiller au grain
Du champs à la chaîne, à la rencontre la filière blé farine pain
Sous la direction de Noé Guiraud
Projet : Au pied levé
Haute cuisine, basse technologie
Sous la direction de Jonathan Coat & Alexis Reymond

Mercredi 23 octobre

9h15 : Cécile LENOBLE
Création Industrielle
Mémoire : Kaizoku ou ni ore wa naru
En quête d’une analyse philosophique des mangas et animés, objets de cultures populaires
Sous la direction d'Aurélien Fouillet
Projet : Mother-of-pearl
Recherche autour de la nacre, de sa création à ses formes de représentation
Sous la direction de Patrick De Glo De Besses

14h30 : Yasmine BENSLIM
Création Industrielle
Mémoire : Les mille et une nuits d'une fille d'immigrée
Sous la direction de Rachel Rajalu
Projet : Alkheyma
Sous la direction d'Alexandre Willaume

Lundi 28 octobre

14h30 : Camille LABOURIER
Design Textile
Mémoire : La machiniste
Sous la direction de Claire Moreux
Projet : Croisures
Dessiner du tissu, tisser un dessin
Sous la direction de Camille Viallet

Mercredi 30 octobre

14h00 : Estelle DEGASNE
Création Industrielle
Mémoire : Raconter des histoires
Enquête sur la fabrique du mensonge joyeux
Sous la direction de Célia Houdart
Projet : Un monstre et au lit !
Dispositif pour démystifier la peur du noir chez les enfants
Sous la direction d'Adélie Lacombe

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Nicole Marchand-Zañartu, d’abord journaliste (presse écrite et télévision), rejoint en 1981 l’ENSCI-les Ateliers à la demande de Jean-Louis Monzat de Saint-Julien. Elle crée en liaison avec le CCI / Centre Pompidou, un centre de documentation sur le design. Responsable des enseignements de sciences humaines, elle anime dans les années 90, une unité de recherche au sein de l’école.

Depuis 2010, elle publie des ouvrages dont "Images de pensées" avec Marie-Haude Caraës ou "32 grammes de pensée, essai sur l'imagination graphique". "L'Amitié dans tous ses états - Correspondances", conçu et présenté par Nicole et Jean Lauxerois, réunit 40 échanges de lettres entre 1880 et 1980. Parmi les écrivain·nes, musicien·nes, poète·ses, peintres, cinéastes, anthropologues, il et elle tentent de saisir les nuances des "états de l'amitié". 

UN ÉCHANGE ENTRE L’AUTEUR·TRICE, LES ÉLÈVES ET LE PUBLIC

"À l’invitation" est une rencontre initiée par le centre de documentation de l’ENSCI-Les Ateliers pour faire découvrir autrement un ouvrage. Les élèves et le public rencontrent ainsi un auteur, une autrice, une pensée. Le travail de l’auteur·trice est abordé comme un projet de design avec ses différents protagonistes, auteur, éditeur, graphiste... de la conception à sa fabrication.

Inscription sur Eventbrite

Diplômé de l’ESAD d’Orléans, Tony Jouanneau travaille pendant sept ans au sein du studio d’ennoblissement Tzuri Gueta. Confronté aux dangers sanitaires et environnementaux liés à la création textile, il a choisi de réorienter sa pratique vers l’éco-conception et le biodesign, grâce au Mastère Spécialisé® Création et Technologie Contemporaine.

En 2018, il fonde l’Atelier Sumbiosis, un laboratoire dédié à la rencontre entre la science et l’artisanat textile, où il explore des approches transversales mêlant recherche, transmission et collaboration avec des artisans d’art. Lauréat de la Fondation d’entreprise Hermès en 2018 et de la Fondation de la Banque de France en 2022, il a également été résident aux Ateliers de Paris pendant deux ans, à partir de 2020, aux côtés de l’artiste brodeuse Clémentine Brandibas. En 2023, Tony poursuit ses recherches à la Villa Kujoyama, où il mène le projet ECHIRO, une initiative combinant pratiques ancestrales de coloration textile et avancées en biochimie moléculaire.

« Ce prix et sa dotation vont me servir à concrétiser des chantiers, comme l’achat d’une cuve spécifique fabriquée en Turquie pour développer une collection d’objets à travers la technique ancestrale de la marbrure, habituellement destinée au papier et à la restauration de livres », explique le designer.

Un Prix d'excellence pour de nombreux talents de l'ENSCI

Depuis plusieurs années, les Grands Prix de la Création de la Ville de Paris ont distingué de nombreux diplômé·es de l’ENSCI, parmi lesquel·les Inga Sempé, Mathieu Lehanneur, Constance Guisset, Gilles Belley, Luce Couillet, Pierre Charrié, Jean-Baptiste Fastrez dans les domaines du design, de la mode et des métiers d’art.

Les Grands Prix célébrent et soutiennent sept créateurs émergents dans ces disciplines. Chaque lauréat reçoit une dotation de 18 000 euros, ainsi qu’une présence au salon Première Classe. Ce prix représente également une formidable opportunité de visibilité grâce aux partenariats avec les médias, les entreprises du secteur et les institutions, ainsi qu’un accompagnement personnalisé assuré par les Ateliers de Paris.

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Mathieu Lehanneur s'est s'imposé comme une référence dans le monde du design. Dès ses débuts, son projet de diplôme, centré sur des objets thérapeutiques, a été intégré aux collections permanentes du MoMA à New York. Ce projet novateur repensait la relation entre le patient et la maladie à travers le design des médicaments. Mathieu Lehanneur s'est également illustré avec des créations destinées aux soins palliatifs et plus récemment en concevant la torche et la vasque des Jeux Olympiques de Paris 2024. Ses réalisations, à la croisée de l'art, de la science et de la technologie, témoignent de son approche unique et profondément humaine du design.

Un moment collectif et chargé d'émotions

Lors de sa conférence, Mathieu Lehanneur a rappelé aux étudiants l'opportunité exceptionnelle qu'ils ont de faire partie de l'école nationale supérieure de création industrielle. Ayant lui-même passé sept ans dans ses murs, il décrit cette période comme un apprentissage inestimable, nourri par les échanges avec les autres élèves, les enseignants et les partenaires. Il a insisté sur l'importance de « savourer chaque journée de sa vie étudiante ».

À travers ses propres expériences, Mathieu Lehanneur a distillé plusieurs conseils dont le premier « Un bon projet doit être expliqué par téléphone », soulignant ainsi la nécessité d'une intention claire et d'une communication fluide. Il a également mis en avant l'idée d'utiliser l'émotion comme une véritable fonction dans le design. Selon lui, le designer doit constamment se poser la question de ce qu'il veut produire chez l'autre, au-delà du simple objet. Dans un monde où le mobilier ne manque pas, il faut créer des éléments qui fédèrent et suscitent des émotions. Enfin, pour Mathieu Lehanneur, la capacité d’un designer à rester attentif à ce qui se passe autour de lui est essentielle pour innover.

Cette conférence inaugurale fut un véritable moment clé dans la rentrée des étudiants, les invitant à réfléchir sur leur futur en tant que designers. Elle a également montré l'importance du lien entre les générations d'élèves et les professionnels. Comme à son habitude, l'école proposera d'autres événements tout au long de l'année, offrant ainsi de nouvelles occasions d'échange et d'inspiration pour ses élèves.

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"Bayt el Ma" se compose de deux éléments qui prennent place dans la salle de bain :
— Une fontaine en carreaux de céramique conçue en tenant compte de l'importance de l'eau dans la région du Maghreb et au Moyen-Orient. En réintroduisant les gestes ancestraux, par une sortie d’eau unique et lente, "Bayt el Ma" encourage une utilisation plus réfléchie et respectueuse de cette ressource précieuse. La série de carreaux de céramique techniques associent ornementation et système d’arrivée et de sortie d’eau. Ils permettent d’aménager, sans perte de place, les parois de la salle de bains par un effet de motif en bas-relief. Le projet au-delà d’être esthétique propose une réflexion profonde sur notre rapport à l’eau et notre mode de vie moderne. 
— Un tabouret bas en bois d'olivier symbole et objet-mémoire qui raconte l'histoire du Maghreb. Le tabouret bonk, du mot français “banc” arabisé avec la colonisation française en Algérie. Ce petit tabouret bas symbolise bien des choses : il parle d’une posture qui n’est pas occidentale, de la vie domestique des femmes et des hommes, c’est un véritable symbole du quotidien. Cet élément emblématique, présent dans les espaces domestiques et notamment dans les salles d'eau algériennes, est mis en avant pour préserver son existence.

Un prix du design dédié au monde arabe

Le Prix du design de l’Institut du monde arabe, créé en 2023, met en lumière les designers émergents et confirmés du monde arabe dans une optique de démonstration des savoir-faire, du génie productif, de la création de nouveaux matériaux.

"Le Prix de la catégorie « talent émergent » récompense une production design réalisée par un designer ou un architecte de moins de 34 ans, un étudiant en école de design ou d’architecture, en collaboration possible avec des partenaires, artisans ou entreprises."

Cette année, le thème était « ARABOFUTURS ». Les projets devaient ainsi prendre en compte les savoir-faire locaux, les économies circulaires et les défis environnementaux.

"Bayt el Ma" est à découvrir du 5 septembre au 14 octobre à l'Institut du Monde Arabe.

Emma Lutz présente son projet "Imprimer la terre" à la Galerie 8+4, en partenariat avec le Centre International d’Art Verrier (CIAV) de Meisenthal et soutenu par l’Appel à Manifestation d’Intérêt Mondes Nouveaux en 2022. Son travail rend hommage à la technique antique du "soufflé au noyau", ancêtre du soufflage de verre moderne, qui permettait de créer des objets creux en verre en moulant la matière autour d’un noyau de terre. À travers une recherche approfondie sur les techniques verrières néolithiques et la redécouverte de ressources oubliées du patrimoine post-industriel des Vosges, Emma Lutz explore les liens profonds entre le design et le territoire. Originaire de Lorraine, elle met en lumière le savoir-faire verrier de sa région natale. Son projet est à découvrir 13 rue d'Alexandrie.

Son travail est également documenté dans son ouvrage "Imprimer la terre - Empreintes et paysages du savoir-faire verrier lorrain", à paraître le 28 septembre aux éditions Bernard Chauveau.

De nombreux diplômés et diplômées sur le parcours de la PDW et dans les conférences

Quartier Marais / Bastille / République

— Janaina Milheiro expose sa collection de meubles Bois Plume réalisée en collaboration avec la marque de design architectural Loma Studio co-créé par Yohan Brunel et Nicolas Omet.

— Maelle Petitjean présente son projet Collection Sillon, primé au concours "Vitrine pour un Designer".

— "Itinéraires BiS" exposition événement au BiS. L’exposition et sa programmation sont soutenues par la MAIF, l’ADEME et la Paris Design Week 2024.

— Hall Haus est invité par la Fondation Lafayette Anticipations à investir tous leurs espaces.

À la Paris Design Week Factory

— Nolwenn Le Scao dévoile son approche tridimensionnelle du textile qu'elle envisage comme une matière structurelle et fonctionnelle à la galerie Ellia. À découvrir 10 rue de Turenne.

— Pierre Charrié, expose sa collection « Niskala : Forms of the Unseen» dans le cadre du programme Artist Designer In Residence (ADIR) 2023, initié par la galerie CushCush à Bali. 

— Florian Meca présente ses lampes en lin Pilea, du 5 au 9 septembre, 7 rue de Froissard.

­— Valentine Tiraboschi et Sacha Parent révèle leur projet de création d'intérieur à partir d'une moulure unique "Doucine" du 5 au 9 septembre à l'espace Commines

— Dix conférences sont organisées 17 rue Commines dans le 3^e à Paris avec la participation de Guillian Graves, Grégoire Talon, Samy Bernoussi, Tony Jouanneau, Camille Sardet... à retouver sur ce lien.

Quartier Palais-Royal / Place des Victoires / Pigalle

— Marine Rouit présente l'expérience "Chromaverse", dernier volet de ces recherches sur les couleurs de la lumière menées dans le cadre de la bourse Agora du design et de la résidence Fisheye immersive à Arles en 2022. À découvrir 11 rue Saint Luc.

Quartier Opéra / Concorde / Etoile

— Le Bureau du Design, de la Mode et des Métiers d’Art présente une sélection de designers dont Grégory Lacoua et Julien Gorrias. Retrouvez-les au sein de l’Allée du Savoir-faire, au 3ème étage du magasin Homme des Galeries Lafayettes. 

Quartier rive gauche

— Zineb Kertane expose son projet "Bayt el Ma", lauréat du Prix du design de l’Institut du monde arabe 2024, dans la catégorie talent émergent.

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Leur projet a été réalisé en partenariat avec l'entreprise Traille qui revalorise les laines du Pays Basques.

Elles remportent une résidence d'un an avec Traille d'une valeur de 10 000 €. Une restitution de la résidence est prévue pour juin 2026.

Un concours européen

Le Festival international des textiles extraordinaires (FITE) célèbre cette année sa 7e biennale. Ce concours propose à de jeunes designers européens d’exposer leur recherche. Chaque projet de recherche devait avoir une lettre d’intérêt d’une entreprise / manufacture/ atelier d’artisan pour pouvoir développer le projet en partenariat en cas de victoire. Nous étions au total 10 finalistes dont 3 français. 

"Le FITE fait partie des événements phares pour accompagner Clermont-Ferrand dans sa démarche de candidature pour devenir Capitale Européenne de la Culture 2028".

Le projet est exposé avec les autres projets finalistes jusqu’en septembre au siège social de Michelin à Clermont Ferrand.

Face aux standards esthétiques imposés par l'Industrie, le marketing et le bon goût, designers, makers et tuners ont une culture commune : ils et elles questionnent les travers normatifs, ici liés à la mobilité. Cette exposition esquisse les contours d'un dialogue entre ces communautés et fait émerger les points de convergence de leurs propos à travers trois grandes parties.

• Augmenter un objet, voiture ou infrastructure pour qu'il soit plus en phase avec notre époque

À l'ère du changement climatique et de la crise écologique, il est indispensable de s'interroger sur nos véhicules, nos trajets et nos modes de déplacement. Les neuf projets, présentés dans cette thématique, reviennent, chacun à leur manière, sur des dispositifs qui tous, à partir d'une base existante, repensent le mode de fonctionnement ou l'usage d'un outil.

• Décorer pour proposer des créations uniques

S'amuser, expérimenter, personnaliser son véhiculre, son vélo ou des infrastructures pour exprimer sa créativité ou par passion : tel est l'ibjet des projets présentés ici. En créant des dispositifs singuliers, artistes, designers et tuners détournent des objets existants de manière à mieux exprimer leur personnalité.

• Réparer via les dispositifs de Do-It-Yourself

La fabrication des objets liés à la moblité, des voitures individuelels aux vélos en passant par les trottinettes, demeure en revanche en majorité entre les mains des industriels. Pourant, plusieurs initiatives de designers, makers ou encore de passionné·es de bricolage voient le jour sur YouTube, sur Reels ou encore sur wikihow. Cette tendance rend les usagers·ères plus autonomes dans la fabrication de leurs véhicules, mais aussi dans leurs usages.

Trois tables rondes avec des personnalités des différentes communautés d'expert·es et la première du film Craft of Speed 

• Pimp my Car : quelle place pour les femmes et minorités de genre dans le milieu du tuning en 2024 ?

Table ronde avec Eric Darras (sociologue), Angel Titi (tuner) et Emmanuelle Luciani (artiste). Modération Rodolphe Dogniaux (designer).

Le lundi 9 septembre, de 17h à 18h à l'Espace Commines

• Projection en avant-première du
  film Craft of Speed de Ming Lai

Le jeudi 12 septembre, de 20h à 21h au BiS

• Designers, makers et tuners : trois pratiques pour insuffler de la créativité dans l’industrie

Avec Nathan Cussol (designer), Alexandre Echasseriau (designer), Jean Dard (représentant de Vhélio), Benoit Trouvé (représentant de Midipile), Johana Casallas (cheffe de projet à l'ADEME) et Roger Chatellain (tuner). Modération Julie Gayral, designer chez Nova7.

Le mardi 24 septembre, de 19h à 20h à l'ENSCi - Les Ateliers

• Playground 0 : concevoir des infrastructures et réseaux flexibles, métamorphes et évolutifs

Avec Romain Cuvelier (designer), Guillaume Hébert (urbaniste chez Une Fabrique de la Ville), Jean-Louis Frechin (directeur de l'agence No Design), Étienne Gaudin (managing director chez COLAS) et Antoine Guillou (adjoint à la maire de Paris en charge de la propreté de l’espace public). Modération Inès Khoudja, head of design à la MAIF.

Le mardi 8 octobre, de 19h à 20h30, à l'ENSCi - Les Ateliers
Inscription obligatoire sur Eventbrite

Deux ateliers participatifs au BiS

• Imaginons les mobilités du futur, atelier de design fiction

Cet atelier de design fiction, vous invite à réfléchir aux mobilités du futur. Qu'est que vous aimeriez modifier dans vos infrasctructures locales ? Quel mode de transport aimeriez-vous voir naître ? Quelles sont vos habitudes et que souhaitez-vous améliorer ? Comment concilier crise écologique et mobilité ? Cet atelier de design fiction, vous invite à créer des objets et récits fictifs sur la manière dont vous aimeriez vous déplacer en 2040.
Avec Kevin Paraiso, Ingénieur en stratégie de l’innovation chez Alstom, acteur de la mobilité durable

Le samedi 14 septembre, de 15h à 17h au BiS

• Atelier d'auto-réparation de vélos avec la Recyclerie Sportive et le réseau RéPAR 

Le RéPAR est un réseau parisien des ateliers vélo paricipatifs et solidaires. Il développe la pratique du vélo en milieu urbain en s'organisant de manière auto-gérée et non concurrentielle autour de trois valeurs communes : l'auto-réparation, le réemploi et le lien social.

Le samedi 28 septembre, de 15h à 18h au BiS
Entrée libre

INFORMATIONS PRATIQUES

Horaires d'ouverture de l'exposition
Du jeudi au dimanche
De 15h à 19h
52, boulevard de la Bastille
75012, Paris

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Valentine Tiraboschi & Sacha Parent mêlent les savoir-faire du staff et de la porcelaine à des techniques innovantes de génération de forme par écoulement de sable. Leur ornementation contemporaine explore le rôle du designer dans l'évolution des formes durables. Ce processus donne naissance à une grammaire ornementale appliquée. Les ornements ainsi créés en sable sont ensuite moulés dans des matériaux nobles adaptés à nos intérieurs, comme des bougeoirs, des plats, des miroirs et des chapiteaux. Pour les créateurs, l'ornement post-industriel tire son essence même de son processus de conception, intégrant les qualités décoratives des écoulements de sable en qualités structurelles qui réaffirment le rôle central de la nature dans la production contemporaine d'artefacts. Ces ornements éphémères remettent en question l'uniformisation des formes et la standardisation des modes de production actuels.

Deux autres diplômé·es finalistes

— Faire feu de tout bois est une filière de valorisation de déchets verts urbains en bûche compressée aux formes innovantes qui offre un spectacle de feu. Ce projet est celui de Camille Sardet, jeune designer en Création Industrielle. Les combustibles sont propres, économiques et performants. Objet éphémère peu exploré, la conception de ces bûches compressées permet de jouer sur le déroulement d’une combustion, de sa production de chaleur, à son dégagement de particules, jusqu’à son aspect visuel. Chaque bûche à son dessin de flammes et place au sein des foyers urbains la poésie alors disparue des bûches compressées de la grande distribution.

— (sans) contact, une poignée de porte de Vassili Tchernitchko, repense l’interaction gestuelle avec l’objet quotidien. Il s'est interrogé aux logiques de prise en main notamment pour des questions d'hygiène. Il propose de nouvelles formes plus intuitives et agréables à utiliser.

Deux expositions cet été avec de nombreux ENSCien·nes

Depuis sa mise en place, l’ENSCI voit régulièrement ses ancien·nes être nommé·es par les jurys successifs. Le festival Design Parade présente chaque année deux expositions : à Toulon pour l’architecture d’intérieur et à Hyères pour le design.

À la villa Noailles, les projets des 10 finalistes du concours seront exposé jusqu'au 1^er septembre. La torche des jeux olympiques 2024 sera également visible. Elle a été réalisée par Mathieu Lehanneur, un ancien ENSCien. 

À Toulon, vous pourrez découvrir le projet de Clément Rosenberg, Grand Prix Design Parade Toulon Van Cleef & Arpels 2023. 

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