Leur collaboration débute avec "Décor par le Sable", lauréat du Grand Prix de la Design Parade 2024. Fort de cette reconnaissance, le duo approfondit sa démarche lors de deux résidences prestigieuses : au CIRVA (Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques) et à la Manufacture de porcelaine de Sèvres.

Plutôt que de dessiner des objets, Sacha et Valentine analysent les systèmes productifs pour proposer de nouveaux procédés de fabrication. Leur recherche se concentre sur le grain, de la poudre la plus fine aux billes de verre, comme élément central d'exploration.

Les deux designers s'évertuent à détourner les matériaux traditionnels : à Sèvres, elles créent des volumes en porcelaine par écoulement de grains de kaolin (l'argile utilisée pour la porcelaine), s'affranchissant des moules en plâtre habituels. Au CIRVA, elles réinventent le travail du verre en utilisant des perles, billes et grains pour créer des objets sculpturaux qui évoquent paniers, tissages ou vanneries.

Elles souhaitent désormais réimplanter leurs recherches dans des contextes productifs réels, notamment en collaborant avec des manufactures privées et des éditeurs pour développer une gamme complète utilisant leurs techniques innovantes.

Un Prix d’excellence pour de nombreux talents de l’ENSCI

Président du jury Design de cette 32e édition des Grands Prix de la Création de la Ville de Paris, Mathieu Lehanneur, ENSCIen, salue la démarche du duo lauréat :

“Nous avons décidé de valoriser deux binômes ouvrant des champs du possible en ayant une démarche de recherche. Sacha Parent et Valentine Tiraboschi, Prix Révélation, explorent de nouveaux territoires, réfléchissant aux modes de fabrication”

Depuis plusieurs années, les Grands Prix de la Création de la Ville de Paris ont distingué de nombreux diplômé·es de l’ENSCI, parmi lesquel·les Inga Sempé, Mathieu Lehanneur, Constance Guisset, Gilles Belley, Luce Couillet, Pierre Charrié, Jean-Baptiste Fastrez et l’année dernière Tony Jouanneau dans les domaines du design, de la mode et des métiers d’art.

Les Grands Prix célébrent et soutiennent sept créateurs émergents dans ces disciplines. Chaque lauréat reçoit une dotation de 18 000 euros, ainsi qu’une présence au salon Première Classe. Ce prix représente également une formidable opportunité de visibilité grâce aux partenariats avec les médias, les entreprises du secteur et les institutions, ainsi qu’un accompagnement personnalisé assuré par les Ateliers de Paris.

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En France, les ingénieurs et les start-up sont nombreux. Pourtant, peu de produits numériques marquent le public. La raison : une culture du produit encore trop faible, centrée sur la seule technologie. Or, dans la santé, la défense ou l’éducation, penser le produit dans son ensemble — usage, qualité, adoption — est essentiel.

Une rencontre avec des acteurs du design international

Pour explorer ce sujet, l’ENSCI – Les Ateliers propose une table ronde avec :

• Alaina et David Sloo, anciens de General Magic et concepteurs du thermostat Nest, aujourd’hui investisseurs installés en France,

• Jean-Louis Frechin, fondateur de NoDesign, figure du design numérique.

La discussion sera animée par Angelo Chiacchio. Les intervenants partageront leurs expériences entre la Silicon Valley et l’Europe et leurs points de vue sur les différences de pratiques.

Une table ronde dans le cadre de France Design Week

Cette table ronde s’inscrit dans France Design Week, rendez-vous annuel qui rassemble le monde du design français autour d’une programmation commune. L’événement se déroule chaque année en septembre dans toute la France et à l’étranger. Il associe expositions, conférences, workshops, visites de studios ou portes ouvertes d’écoles. Son objectif : valoriser les savoir-faire des designers auprès des professionnels et faire découvrir au grand public la diversité du design.

Infos pratiques

Le mardi 23 septembre, à 18h
à l'ENSCI – Les Ateliers, 48 rue Saint-Sabin, 75011 Paris
Inscription sur Eventbrite

Comment penser des abris d’urgence ? Comment reconstruire du lien dans des contextes extrêmes ? Peut-on concevoir des outils pour anticiper les crises à venir ? Autant de questions au cœur de l’exposition « Le design en situation de crise : anticiper, protéger, reconstruire », fruit d’un partenariat pédagogique engagé depuis l’automne 2024 entre l’ENSCI et la Croix-Rouge française.

Présentée dans le cadre de la Paris Design Week 2025, cette exposition rassemble 26 projets d’élèves, conçus en dialogue étroit avec des experts de terrain. À travers maquettes, vidéos, dispositifs interactifs ou prototypes, ces travaux proposent des réponses concrètes aux défis posés par les catastrophes naturelles, les déplacements de population ou l’instabilité sociale et politique.

Les projets s’articulent autour de trois grands axes :

– Prévenir & éduquer : outils de sensibilisation pour anticiper les crises
– Protéger : formes d’abris dignes et adaptées aux contraintes du terrain
– Relever & recréer du lien : favoriser la résilience individuelle et collective

Deux ateliers de projet ont structuré cette démarche, menés respectivement par Elena Tosi-Brandi & Natacha Poutoux (Mettre à l’abri) et Matt Sindall & François Lafortune (Habitat d’urgence).

Penser l’urgence : deux échanges pour questionner le design sur le terrain

Deux tables rondes avec designers, chercheurs et humanitaires sont organisés le mercredi 10 septembre, entrée libre sur inscription.

17h-17h45 - Mettre à l’abri : le design industriel au service des urgences humanitaires et climatiques
Quand l’ENSCI-Les Ateliers et la Croix-Rouge s’associent pour apporter des solutions concrètes dans les contextes extrêmes.

Retour sur une collaboration entre élèves, designers et humanitaires, autour de la conception d’abris ou de dispositifs en situation d’urgence, qu’elle soit humanitaire, climatique ou géopolitique.

Comment penser un habitat digne dans un camp de réfugiés ou sur les trottoirs de nos villes ? Comment répondre à la crise de l’eau, à la protection des plus jeunes, à l’instabilité territoriale ? À travers des témoignages de terrain et des retours d’expérience, les invités échangeront sur les outils, les méthodes et les processus de conception mis en œuvre pour répondre aux besoins vitaux des plus vulnérables.

18-18h45 - Zones critiques : design en action
Vers une pratique engagée, entre réaction rapide et transformation durable Réagir vite, penser loin : quand le design se déploie dans l’urgence.

Dans un monde traversé par des multiples crises, climatiques, humanitaires, sanitaires ou sociales, le design quitte ses zones de confort pour se situer en zones critiques, où les besoins sont urgents, les ressources limitées, et les vies en danger.
Quelles sont les pratiques du design en état d’intervention : celui qui réagit à la catastrophe, mais aussi celui qui anticipe, répare, transforme ? Comment les designers s’adaptent- ils aux contraintes du terrain ? Peuvent-ils dépasser la réponse purement technique pour imaginer des modèles plus durables, plus frugaux, plus résilients ?

À travers des retours de terrain, comme à Mayotte ou au Kenya, des dispositifs low tech, ou des démarches hybrides entre design industriel, innovation sociale et action humanitaire, les invité·es interrogent le rôle du design dans la construction de formes d’intervention plus justes, plus sobres et plus solidaires.

L’ENSCI à la Paris Design Week : un partenariat de longue date

Depuis la première édition de la Paris Design Week en 2011, l’ENSCI-Les Ateliers y participe activement comme partenaire fondateur. Pensée comme le prolongement grand public du salon Maison&Objet, la manifestation investit chaque année la ville avec une programmation ouverte et fédératrice. Elle offre une vision transversale du design, de la création de mobilier au design graphique, en passant par l’architecture intérieure, les arts décoratifs, la gastronomie jusqu'à l’innovation sociale et solidaire.

L’école y trouve un espace naturel d’expression, propice à exposer des projets de jeunes designers à la croisée des disciplines, engagés dans des problématiques contemporaines.

ENSCI-Les Ateliers, 48 rue Saint-Sabin, Paris 11e
du 10 au 13 septembre 2025, de 9h à 19h
 

Fanny effectuera une résidence de deux mois à New York en mai-juin 2025. Spécialisée en Couleurs, Matières et Finitions (CMF), elle a fondé en 2022 la marque LÉCLISSE, où elle développe des objets-à-porter alliant design produit, artisanat du cuir et références culturelles.

Son projet à la Villa Albertine l’amènera à concevoir une nouvelle collection inspirée des matériaux, savoir-faire et récits de la côte Est américaine. Nourrie par ses liens tissés avec des fournisseurs et artisans locaux, cette exploration mettra l’accent sur les collaborations franco-américaines et la valorisation des spécificités régionales.

Juliette Tellier : réinventer les objets du quotidien à partir de l’héritage shaker

En 2026, Juliette s’installera à New York pour mener une recherche inspirée par l’héritage shaker. Diplômée en Création Industrielle, elle questionnera les modèles actuels de production et d’usage à travers une immersion dans les collections de musées et un travail de terrain. Son objectif : donner naissance à une collection d’objets domestiques en résonance avec des valeurs de simplicité, de durabilité et de fonctionnalité.

Antonin Odin : penser le reconditionné comme futur du design technologique

Antonin développera en 2026 un projet centré sur le reconditionnement technologique. Il étudiera à New York les modèles industriels, les perceptions des usager·ères et les pratiques émergentes autour du recyclage et de la seconde vie des composants électroniques. Une manière de prolonger les pistes esquissées dans son projet de diplôme, entre innovation durable et critique des systèmes de production.

La Villa Albertine : une résidence ouverte sur les réalités américaines

Créée en 2021, la Villa Albertine est la quatrième villa artistique de la France à l’étranger et la première sur le continent américain. Elle propose à des créateurs, chercheurs et professionnels de la culture de s’immerger dans le quotidien américain pour nourrir leurs démarches artistiques. Les résidences se déroulent dans des lieux multiples, sur une ou plusieurs villes, avec un accompagnement sur mesure. En quatre ans, plus de 300 résidents ont été accueillis dans 50 villes américaines.

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Coline Dedieu, César Lardon & Léa Dammann ont remporté le prix du design produit avec leur projet innovant, Ploof. Cette bouilloire redéfinit l'approche de la fonctionnalité domestique avec une esthétique novatrice et des matériaux réfléchis. Dotée d'un thermoplongeur sécurisé et d'une carafe en verre pressé, Ploof favorise une utilisation optimisée et une réparation facilitée grâce à des techniques d'assemblage réversibles.

Kitchen Leg, un robot de cuisine low tech et réparable

Quentin Abraham a reçu le prix low tech pour son projet de diplôme, Kitchen Leg. En privilégiant une conception mécanique simple et des matériaux durables comme le métal et le bois, Kitchen Leg promeut la réparabilité et l'usage prolongé des appareils électroménagers, intégrant même des accessoires standard pour encourager l'économie circulaire.

D'air et d'eau fraiche, un système de rafraîchissement sobre et sans éléctricité

Gaspar Defaye est quant à lui, lauréat du prix éco-conception. Son projet D'air et d'eau fraiche le rafraîchissement de l'air par évaporation sans recourir à l'électricité, offrant ainsi une solution durable et facilement réparable. Composée de matériaux rudimentaires, cette colonne de rafraîchissement redéfinit notre rapport aux objets ménagers en favorisant l'adaptabilité et la longévité.

Le concours Design Zéro Déchet (DZD)

Initié en 2012 par le Syctom en partenariat avec l’ADEME et la Région Ile-de-France, le concours Design Zéro Déchet (DZD) invite les étudiant·es et jeunes diplômé·es à créer des biens et services durables, qui contribuent à réduire les déchets. L’occasion de sensibiliser le grand public et les professionnels à la prévention des déchets et à l’éco-conception avec, à la clé, 5 projets récompensés et un accompagnement pour les concrétiser. Cette édition 2025 était parrainée par deux ancien·nes diplômé·es de l’ENSCI-Les Ateliers, Natacha Poutoux et Sacha Hourcade, fondateurs du studio Natacha & Sacha.

L’école avait déjà été distinguée dès la première édition du concours, avec le projet SAC+ de Thibaut Guittet, lauréat du premier prix du jury en 2012.

Twist’n’Shout se distingue par sa silhouette torsadée qui capte la lumière et crée l’illusion d’un mouvement perpétuel. Pensée pour accompagner les instants festifs autour du vin rosé, cette bouteille en verre dépasse le simple rôle de contenant : elle devient un objet de célébration à part entière.

Au-delà de son apparence, Julie Edmond a imaginé une interaction subtile entre le geste et la forme. Sa torsion accompagne naturellement la rotation du poignet au moment du service, offrant une expérience sensorielle qui transforme une action ordinaire en rituel raffiné. Un exemple d'écoconception centrée sur l’usage, la simplicité et l’émotion.

Cette année, la marraine de l'édition était Sylvie Amar, designer diplômée de l’ENSCI et fondatrice de Food Design, la sélection des projets s’est faite sur la base de plusieurs critères : créativité, respect du thème, faisabilité industrielle et impact environnemental. Le jury, était composé de designers, journalistes, spécialistes du packaging et professionnels de la RSE.

L’ENSCI, une école régulièrement primée au concours Verallia

Depuis plus de dix ans, les étudiantes et étudiants de l’ENSCI–Les Ateliers se distinguent régulièrement au concours Verallia. Ce nouveau prix vient s’ajouter à une longue série de récompenses pour l’école : Julien Jimonet (2019), Maxence de Cock (2018), Lucas Gourdon (2017), Emma Gitzinger (2016), Arthur Hoffner & Anne Devoret (2013), Charlotte Poupon (2012), Marianne Cauvard & Gwenolé Gasnier (2012), Thomas Lagarde (2012).

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Imaginé par Julie Edmond, · POINT · est une gamme de cinq luminaires fabriqués à partir de chutes d’aluminium mises en forme par pliage et assemblées par clinchage, un procédé mécanique propre qui ne nécessite ni chaleur ni ajout de matière. Pensé comme un système monomatériau à l’électronique démontable, le projet explore avec finesse les possibilités offertes par les rebuts industriels. Chaque modèle est redessiné selon la taille des chutes disponibles, dans une logique de design circulaire. L’ensemble se décline en trois appliques, une lampe à poser et un plafonnier, partageant une même cohérence formelle et une esthétique sobre, adaptée aux espaces publics comme privés.

Aluminnov’ : un concours national autour de la sobriété et de l’aluminium

Organisé par Aluminium France, le Défi Aluminnov’ invite chaque année les étudiants en design, ingénierie, architecture et beaux-arts à concevoir un projet innovant en aluminium, en lien avec un thème d’actualité. L’édition 2024-2025 portait sur l’allègement et la sobriété, incitant les candidats à développer des solutions économes en ressources et matériaux.

Avec une dotation de 2 500 € pour chaque lauréat, le concours offre aux étudiants une visibilité nationale, la possibilité d’échanger avec des professionnels du secteur et de découvrir les enjeux industriels liés à ce matériau aux multiples potentialités.

En 2020, Céline Déprez, formée elle aussi à l’ENSCI, avait remporté le prix « Low Tech » avec Fourche à pain, un grille-pain durable repensé pour résister à l’obsolescence programmée.

Cette nouvelle récompense confirme la capacité des étudiants de l’ENSCI à conjuguer créativité, responsabilité écologique et sens de la fabrication, en réponse concrète aux défis de demain.

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Accompagné·e par un·e directeur·rice de mémoire et un·e directeur·rice de projet, chaque élève choisit ses sujets et construit ses propres modalités de réponse. Cette liberté fait du diplôme un espace-temps privilégié pour interroger le monde contemporain et imaginer comment le design peut contribuer à le transformer.

Le diplôme de Création Industrielle se présente comme une chaîne de démontage-remontage : les projets y décomposent les usages, les matériaux, les contextes, pour en proposer des lectures et des formes nouvelles.
Le diplôme en Design Textile, quant à lui, donne lieu à une réalisation concrète, alliant recherche de matière, couleur, structure et intention de produit. Il démontre la maîtrise des techniques textiles mises au service d’un projet créatif et innovant.

Le programme

Certaines soutenances ont lieu en direct sur notre page Youtube. Abonnez-vous pour ne rien manquer : YouTube

Lundi 30 juin

14H30 : Daphné BOURGES - Design Textile
Mémoire : Textiles en transmission
Une plongée au cœur des lieux d’exposition, de production, et d’exploration des savoir-faire textiles
Sous la direction de Camille Bosqué
Projet : Les danses de la dentelle mécanique
Dispositifs de médiation muséale autour de la dentelle Leavers
Sous la direction de Elise Gabriel

Mardi 1^_er juillet

14h30 : Lucie BLANCHOT - Création industrielle
Mémoire : Fox city
Documentaire-enquête sur les renards urbains de la ville de Londres
Sous la direction de Caroline Bougourd
Projet : Milles grains
Le granit breton comme matériau de revêtement intérieur
Sous la direction de Clémentine Chambon

Mercredi 2 juillet

09h30 : Boris COJEAN - Création Industrielle
Mémoire : Décor Vivant
À la rencontre d’une nature fantasmée
Sous la direction de Clémence Mathieu
Projet : La maison de cire
Collection d’objets consommables en cire
Sous la direction de Alexandre Willaume

Jeudi 3 juillet

9h30 : Cléo CAUCHY - Création Industrielle
Mémoire : En pente
Dérive sur quelques paysages à l’oblique, de faux plats en raidillons
Sous la direction de Ariane Wilson
Projet : Ce qui s'y trame 
Récits entre eaux vives, papier et rémanences industrielles dans le massif de Belledonne
Sous la direction de Coline Fontaine

Vendredi 4 juillet

14h30 : Auxane LABOURIER - Création Industrielle
Mémoire : Nuances plastiques
Observation d’une matière de la grande série
Sous la direction de Camille Bosqué
Projet : De l'eau dans notre vin
Améliorer la prise en charge et le soin des troubles d’usage d’alcool
Sous la direction de Marine Rouit-Leduc

Lundi 7 juillet

14h30 : Sophie JOLARD - Création Industrielle
Mémoire : Bâtis avec les pierres de ton pays
L'habitat frugal comme une manière de dialoguer avec le territoire et le vivant.
Récit-enquête au cœur des cabanes pastorales
Sous la direction de Julia Vallvé
Projet : Si plus rien n’arrête le vent…
Cartographie festive des haies bocagères à l’échelle d’une commune
Sous la direction de Roxane Philippon

Mardi 8 juillet

14h30 : Jérôme CALVARIN - Design Textile
Mémoire : Kouerien
Récit photographique des espaces de vie agricoles
Sous la direction de Sonia Keravel
Projet : Ouvrage
S’approprier le textile par la couleur et le motif
Sous la direction de Clément Rosenberg

Jeudi 10 juillet

14h30 : Tanguy DONNARS - Création Industrielle
Mémoire : Dérobade
Le journal de bord d’un randonneur en quête de légèreté
Sous la direction de Salomé Rigal
Projet :
Sous la direction de Erik Arlen

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Et si miroir et horloge ne faisaient plus qu’un ? Avec Rendez-vous, Paul Boscher hybride deux objets du quotidien dans un design aussi subtil que fonctionnel. Derrière la surface réfléchissante de ce miroir de 40 cm de diamètre se dessine l’heure, grâce à une gravure laser raffinée laissant apparaître les aiguilles. Le tout sans altérer le reflet. Le mécanisme est classique, mais pensé pour durer : démontable, recyclable, réparable. Une esthétique sobre, mais marquante, pour un objet durable, conçu pour traverser le temps.

« Pendule » de Gaëtan Maistrello et Théo Coiffier, 3e prix du jury

Avec Pendule, le duo, Gaëtan Maistrello & Théo Coiffier, signe une horloge qui perpétue la tradition tout en affirmant une écriture graphique contemporaine. Fabriquée en fonte d’aluminium et de bronze, elle s’inspire des horloges à poids, dont elle reprend le principe en l’adaptant : le contrepoids rend l’objet réglable en hauteur. Témoignage d’un savoir-faire artisanal, Pendule s’impose comme un repère visuel et temporel, dans la lignée des objets durables, pensés pour habiter longtemps nos espaces de vie.

Un concours remporté par beaucoup de nos élèves

Depuis sa création, le concours CINNA a souvent distingué des talents issus de l’ENSCI. L’école siégeait cette année encore au jury, représentée par Geneviève Sengissen (en remplacement de la directrice Frédérique Pain). Une reconnaissance de plus pour la formation d’excellence portée par l’ENSCI depuis plus de 40 ans.

Parmi les lauréat·es ENSCI de ces dernières années figurent : Claire Dumont, Arthur Hoffner, Léa Longis, Aïssa Logerot, Romain Jung, Goliath Dyèvre, Quentin Vaulot, Guillaume Bloget, Juliette Collin, Rémi Dehaene, Théo Richard — et désormais Paul Boscher, Gaëtan Maistrello et Théo Coiffier.

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