Face à l’urgence environnementale, la thèse interroge la manière dont les paysages peuvent être documentés collectivement pour mieux comprendre les transformations écologiques à l’œuvre. Olivier Troff développe des instruments relationnels d'arpentage, inspirés d’outils optiques comme la camera obscura, qui permettent d’expérimenter de nouvelles formes d’observation et de partage des savoirs. Ses dispositifs, les cam·, favorisent un langage corporel et visuel commun entre habitants, professionnels et chercheurs, ouvrant la voie à une pratique collaborative et sensible du paysage.

Des terrains d’enquête du vignoble champenois à Gennevilliers

Son travail s’appuie sur deux terrains d’enquête : le vignoble de Champagne et Gennevilliers, dans le Grand Paris.
En Champagne, il étudie comment la culture du sol et du calcaire influence la perception et la transformation du paysage.
À Gennevilliers, il mène des ateliers de médiation avec des habitants et acteurs locaux pour questionner la place du paysage dans la vie quotidienne. 
Ces expérimentations montrent comment le design peut devenir un outil de connaissance et d’action face aux changements environnementaux.

Une soutenance devant un jury international

La thèse d’Olivier Troff sera soutenue le 5 novembre, lors d’une soutenance en anglais sur inscription.

Le jury réunit :
- Mike Michael, sociologue des sciences et des technologies à l'université d'Exeter 
- Emanuele Quinz, docteur en esthétique, sciences et technologie des arts, Université Paris 8
- Sonia Kéravel, maître de conférences à l’École nationale supérieure du paysage de Versailles en théorie et pratiques du projet de paysage
- Sarah Teasley, professeure de design à la RMIT Université de Melbourn
- James Auger, co-directeur du Centre de Recherche en Design (CRD)
- Claire Brunet, maître de conférences en philosophie.
Leur expertise croise les champs du design, de l’art, des sciences humaines et du paysage.

Le CRD : un lieu unique pour la recherche par le design

Porté conjointement par l'ENSCI-Les Ateliers et l'ENS-Paris-Saclay, le Centre de recherche en design (CRD) forme et accompagne des doctorant·es dont les travaux explorent la contribution du design aux grandes transformations sociétales. La recherche d’Olivier Troff illustre cette approche où création, observation et engagement se rencontrent pour proposer de nouvelles façons de comprendre notre environnement.

Informations pratiques

• Exposition : lundi 3 et mardi 4 novembre, de 11h30 à 18h30

• Soutenance : mercredi 5 novembre – 9h à 13h – sur inscription

• Lieu : Le BiS – ENSCI-Les Ateliers, 52 Bd de la Bastille, 75012 Paris

Trois élèves de l’ENSCI-Les Ateliers présentent leurs projets issus de l’atelier Soins pour celles et ceux qui soignent mené par Sarngsan Na Soontorn et Coline Fontaine, designer·e et enseignant·e à l’école. Ces réalisations explorent de nouvelles manières d’accompagner le soin, d’en alléger la charge, et de revaloriser les environnements de travail des soignant·es en partenariat avec la Mutuelle Nationale des Hospitaliers (MNH).

Outiller le réseau des centres de santé communautaire de Colette Degennaro
Des supports d’information et un mobilier d’archivage pour affirmer l’identité visuelle des centres de santé communautaire et valoriser une approche locale du soin.

Khady, un chariot-compagnon pour les soignant·es à domicile de Florence Peronne
Un chariot modulable pensé pour l’hospitalisation à domicile, allégeant la charge physique et mentale des soignant·es tout en préservant la qualité du lien avec les patient·es.

Intervalles, un vestiaire qui prend soin des soignant·es de Thara Gaspad
Un vestiaire-type repensé en trois zones, seuil, noyau, abri, pour créer un environnement plus chaleureux et apaisant dans le quotidien hospitalier.

Design et soin : une approche sensible et systémique

L’événement « L’Art du Care », porté par l’Institut Onepoint, réunit chercheurs, praticiens, designers et décideurs publics ou privés.
, il met en dialogue innovation, santé et bien-être, dans une perspective collective et interdisciplinaire.
Conférences, démonstrations et tables rondes interrogent la place du numérique et de l’IA dans le soin, et leur rôle dans l’émergence d’une écologie du bien-être.

Le design comme levier du soin

En explorant des solutions concrètes et sensibles, les élèves de l’ENSCI montrent comment le design contribue à transformer le champ du soin.
Qu’il s’agisse d’espaces, d’outils ou de dispositifs, ils placent l’attention, la relation et la qualité d’usage au cœur d’une approche plus humaine et systémique de la santé.

À travers ces trois propositions, les élèves de l’ENSCI affirment la place du design comme levier d’innovation dans le champ du soin.
En repensant les outils, les environnements et les organisations, ils participent à imaginer une santé plus humaine, inclusive et durable, où le « care » devient autant une pratique qu’une culture commune.

Trois élèves de l’ENSCI-Les Ateliers présentent leurs projets issus de l’atelier Soins pour celles et ceux qui soignent mené par Sarngsan Na Soontorn et Coline Fontaine, designer·e et enseignant·e à l’école. Ces réalisations, conçues en partenariat avec la Mutuelle Nationale des Hospitaliers (MNH), explorent de nouvelles manières d’accompagner le soin, d’en alléger la charge, et de revaloriser les environnements de travail des soignant·es .

- Outiller le réseau des centres de santé communautaire de Colette Degennaro
Des supports d’information et un mobilier d’archivage pour affirmer l’identité visuelle des centres de santé communautaire et valoriser une approche locale du soin.

- Khady, un chariot-compagnon pour les soignant·es à domicile de Florence Peronne
Un chariot modulable pensé pour l’hospitalisation à domicile, allégeant la charge physique et mentale des soignant·es tout en préservant la qualité du lien avec les patient·es.

- Intervalles, un vestiaire qui prend soin des soignant·es de Thara Gaspad
Un vestiaire-type repensé en trois zones, seuil, noyau, abri, pour créer un environnement plus chaleureux et apaisant dans le quotidien hospitalier.

Design et soin : une approche sensible, interdisciplinaire et systémique

Porté par l’Institut Onepoint, l’événement « L’Art du Care » réunit chercheurs, praticiens, designers et décideurs publics et privés autour d’une même ambition : penser le soin comme un espace d'innovation collective
Conférences, démonstrations et tables rondes interrogent la place du numérique et de l'intelligence artificielle dans la transformation de l’offre de soins, et leur rôle dans l’émergence d’une écologie du bien-être.

À travers leurs projets, les élèves de l’ENSCI-Les Ateliers montrent comment le design agit comme un levier du soin.
En repensant les outils, les espaces et les organisations, ils placent l'attention, la relation et la qualité d'usage au cœur d’une approche plus humaine et systémique de la santé.
Leurs propositions participent ainsi à imaginer une santé plus inclusive et durable, où le care devient autant une pratique concrète qu'une culture partagée.

Tout au long de la journée, sur le stand de l’ENSCI, les visiteurs pourront échanger avec Guillian Graves, Caroline Parvaud et les apprenant·es du Mastère Spécialisé® Nature-Inspired Design (MS® NID).
À 12h, un défilé de mode bio-inspiré aura lieu à l’amphithéâtre. Ce projet est mené par Audrey Prat, apprenante du MS® NID, et le collectif Mode et Biomimétisme. L’événement montrera comment le vivant peut nourrir des approches créatives dans la mode et le textile durable.

Présentations de mémoires des apprentant·es

L’après-midi sera consacrée à des présentations de mémoires, explorant les multiples liens entre design et vivant :

• Biomimétisme du territoire : l’île Maurice racontée en 2050 par Alexis Gufflet
• Comment implémenter les besoins du vivant non humain dans les conceptions ? par Timothée Chaumeil
• Le design textile bio-inspiré peut-il contribuer à la transition écologique ? par Audrey Prat
• Adhérer / adopter / amplifier : comment faire entrer la bio-inspiration dans les entreprises ? par Samir Sadik
• Prévention des risques naturels par la bio-inspiration et le design par Ramzi Hammadi
• Et si le Vivant nous invitait à faire communauté autrement ? par Matilde Sciaccaluga
• De quelle façon le design interactif peut aider à comprendre la perception du son dans la nature ? par Arturo Medina Cardozo

Le vivant comme moteur pédagogique

Ces échanges illustrent une vision du design comme pratique collaborative avec le vivant. Les apprenant·es expérimentent, observent et questionnent pour faire émerger de nouvelles formes de conception régénérative. Cette participation à Biomim’expo constitue une étape clé de leur parcours. Les apprenant·es poursuivront leurs travaux dans les prochains mois et soutiendront leur mémoire en février 2026.

Le programme complet est disponible ici : https://biomimexpo.com/formats-et-programme/

La première séance, intitulée “Faire territoire commun”, interroge la capacité du design à répondre aux crises environnementale et démocratique. Comment concevoir avec les acteurs locaux ? Comment réinventer les objets, les processus et la posture des designers lorsqu’ils travaillent au cœur de la ruralité ?

Pour éclairer ces questions, trois invité·es croiseront leurs perspectives :

• Marion Casagrande (INRAE), dont les recherches portent sur la conception en agroécologie à l’échelle territoriale,

• Adrien Rigobello (Royal Danish Academy), qui développe des biomatériaux dans une logique de design terroir,

• Tom Hébrard (Atelier paysan, Tiers-lieu La Martinière), praticien engagé auprès des communautés paysannes.

Une rencontre pensée comme un espace de dialogue

Organisé et animé par Juliette Focki (CRD-ERPI) et Aliénor Morvan (CRD-INRAE), ce webinaire se veut un lieu de discussion entre chercheurs et praticiens. Au-delà de la présentation de travaux, il s’agira d’interroger ensemble les conditions d’un design capable de renforcer l’agentivité des communautés rurales et d’expérimenter de nouvelles formes de coopération territoriale.

Ce premier rendez-vous du cycle 2025-2026 du CRD ouvre la voie à une réflexion collective sur les enjeux du design contemporain, entre théorie et terrain, recherche et expérimentation. Une invitation à penser le design non seulement comme une discipline créative, mais aussi comme un outil d’action et de transformation des territoires.

Mercredi 15 octobre 2025, de 17h à 19h – Inscription sur Eventbrite
en ligne

Tout au long de l’année universitaire 2025-2026, ces rendez-vous croiseront regards académiques et pratiques de terrain :

1. Faire territoire commun – 15 octobre 2025

2. Textile – 10 décembre 2025

3. Circulaire – 11 février 2026

4. Imaginaires – 15 avril 2026

5. Interactions incorporées – 17 juin 2026

Un espace ouvert pour penser et expérimenter

En mêlant théorie et pratique, recherche et expérience de terrain, ces séminaires proposent un espace rare de dialogue autour des transformations actuelles du design. Textile, circularité, imaginaires ou encore interactions incorporées : chaque thématique devient l’occasion de questionner la posture des designers et d’imaginer de nouveaux processus de conception, plus attentifs aux enjeux de société.

Avec ce cycle, le CRD invite largement chercheurs, étudiants, professionnels et curieux à penser le design comme un outil de transition et d’action collective. Une opportunité de partager, débattre et construire ensemble les pistes d’avenir d’une discipline en constante évolution.

Chaque élève, épaulé·e par un·e directeur·rice de mémoire et un directeur·rice de projet, décide de ses sujets et des modalités de réponse. Cette liberté positionne le diplôme comme un espace-temps depuis lequel ces jeunes designers observent le monde d’aujourd’hui pour imaginer comment leurs designs pourront participer à façonner celui de demain. Le diplôme de Création Industrielle est une chaîne de démontage-remontage qui décortique le monde contemporain avant d’en restituer les possibles. 

Les soutenances sont en direct sur notre page YouTube

Le programme

vendredi 26 septembre

14h30 - Julien JIMONET
Création Industrielle
Mémoire : Images manquées
La fiction comme dispositif de recherche
Sous la direction de Laure Fernandez
Projet : Réseau de surfaces
Variations autour de la forme
Sous la direction de Laureline Galliot

jeudi 9 octobre

9h - Côme LART
Mémoire : Silicium Béton Riz
Trois matières, trois lieux, trois moments.
Sous la direction de Marcelline Delbecq
Projet : SUD
Sur Un Détour
Sous la direction de Laurent Massaloux & Sylvain Chasseriaux

14h - Jad LESAGE
Mémoire : La peau des murs
Enduire, couvrir, réparer : gestes de soin pour l'architecture
Sous la direction d'Iris Lacoudre
Projet : Soft wall
Sur-cloisons souples, thermiques et acoustiques.
Sous la direction de Jérôme Aich

vendredi 10 octobre

14h30 - Jérémie PALMYRE

Mémoire : Formes arquées
Pour une histoire des formes
Sous la direction de Salomé Rigal
Projet : Ventre Commun
Sous la direction de Sacha Hourcade

lundi 13 octobre

9h30 - Jean VAN DER KRABBEN
Mémoire : Allure
Lecture élémentaire des formes automobiles
Sous la direction de Clémence Mergy
Projet : Tôle en forme
Transfert des savoir-faire de la carrosserie automobile
Sous la direction de Caroline Ziegler & Pierre Brichet

14h30 - Élise DELAMARE
Mémoire : Sideris
Formes, matérialité et usages des écrans technologiques
Sous la direction de Noë Brand
Projet : Traversée de nuit
Aménagement d’une couchette de train de nuit
Sous la direction de Natacha Poutoux

mardi 14 octobre

9h30 - Sarah VASSELON
Mémoire : « C’est moi qui l’ai fait »
Enquête sur nos rapports au faire soi-même
Sous la direction de Camille Bosqué
Projet : Local et de saison
Faciliter l’organisation d’événements par la mise en commun des moyens entre associations locales.
Sous la direction de Thibaut Métivier

mercredi 15 octobre

9h30 - Edern HAUSHOFER
Mémoire : Coeur lourds
Restes du bout du monde
Sous la direction de François Huguet
Projet : Élever
Ritualiser et socialiser le deuil périnatal
Sous la direction de Inès Khoudja

14h30 - Sarah SAMUEL-LAJEUNESSE
Mémoire : Rentrer dans le décor
Mirages, apparitions fantasmagoriques, paréidolies: récit d’une enquête en mer sur les imaginaires et notre domestication du monde de l’extrême
Sous la direction de Axelle Grégoire
Projet : Camera Morgana
Dispositif de médiation illustré et conté par projection lumineuse autour des mirages et de leurs imaginaires
Sous la direction de Juliette Gelli

Jeudi 16 octobre

14h30 - Lila GUÉDIN
Mémoire : Objets Trouvés
Le service des objets trouvés comme source de matière biographique
Sous la direction de Tony Côme
Projet : Échelle 1
Transposer les logiques industrielles d’assemblage et de déformation de matière à la création d’objets domestiques
Sous la direction de Baptiste Meyniel

vendredi 17 octobre

9h30 - Julie EDMOND

Mémoire : 314 things you might have seen before… or not
Exploration du concept de Tomason
Sous la direction de Pierre Bourdareau

Projet : Près du feu
Exploration des potentiels du bois brûlé
Sous la direction de Patrick De Glo De Besses

mardi 21 octobre

9h30 - Milo DESCH
Mémoire : Le meuble est la montagne
Sous la direction de Catherine Clarisse
Projet : À géométrie variable
Exploration des variations géométriques autour de 3 principes d’ actions : pivoter, coulisser, plier.
Sous la direction de Patrick De Glo De Besses

mercredi 22 octobre

14h30 - Adèle COOPER
Mémoire : Archiver le précaire, se souvenir de l’éphémère
Comment archiver les évènements artistiques dits ‘alternatifs’, peu visibles et peu mémorables, du fait de leur précarité d’existence ?
Sous la direction de Emmanuel GUY
Projet : Soulèvement(s)
De la surface domestique à l’objet, une architecture des dessous.
Sous la direction de Laurent Massaloux

jeudi 23 octobre

14h30 - Marine QUÉRÉ

Mémoire : Litholatrie, le culte des pierres
Les pierres qui ont éternellement couché dehors imposent leur présence muette, témoins de toujours.
Sous la direction de Flavia Carraro
Projet : Reflets croisés
Une exploration des surfaces instables de la moire où reflets et croisements estompent la frontière entre apparence et matière.
Sous la direction de Jean-Baptiste Fastrez

vendredi 24 octobre

9h - Julie GRANJON
Mémoire : Raymonde et Jean
Ce que les odeurs retiennent
Sous la direction de Giulio Giorgi
Projet : Espace infus 
L'olfactif comme matière de conception
Sous la direction de Benjamin Graindorge

lundi 27 octobre

Adrina KABASHI
Mémoire : Images et aires 
Itinéraire non disponible sur google maps
Sous la direction de Jean-Philippe Pierron
Projet : Angell bike, Saison 2
Entre rupture industrielle et possibles continuités
Sous la direction de Piotr Widelka & Johan Da Silveira

La proposition récompensée a été imaginée pour l'Institut français d'Amérique latine (IFAL) à Mexico. Elle se compose d’un tapis, d’un tabouret et d’un luminaire, chacun inspiré d’un geste de l’archéologue : cartographier, révéler, reconstituer. Conçu pour évoluer dans le temps, l’ensemble établit un dialogue entre lieu, matière et usages.

Un concours entre design et patrimoine

Organisé par le Campus Mode, Métiers d'Art & Design, le concours invitait les participant·es à réinventer les espaces d’accueil de l’IFAL. Les projets finalistes, réunis sous le titre « L’Ensemblier du XXIe siècle », ont été exposés en septembre 2025 à la Galerie des Gobelins (Paris 13e) dans le cadre de la Paris Design Week. En 2023, Nathan Rousset, élève en Création Industrielle, était lauréat du Prix Jeune Création / Mobilier national avec son canapé PLI.

HDR en design sonore, diplômé du CNSMD de Paris, du Théâtre École du Miroir et de l’Université Paris 1, Roland Cahen a marqué l’histoire de l’ENSCI par son engagement pionnier dans l’enseignement de la création sonore.
Responsable de la chaire S'entendre et membre du Centre de recherche en Design (ENSCI / ENS Paris-Saclay), il a encadré de nombreux mémoires, thèses professionnelles et doctorats, ainsi que des projets de recherche avec des partenaires industriels et académiques.

En 25 ans, Roland Cahen aura accompagné près de 10 000 projets étudiants, inventant et déployant  une véritable pédagogie de l’écoute et de l’expérimentation sonore, appliquée au design.

Une soirée en deux temps : rétrospective et performance

Intitulée Chronophonie, la soirée se tiendra dans la salle Richard Lenoir de l’ENSCI.

• 18h00 – 19h30 : écoute commentée d’une sélection de créations sonores d’élèves (2000-2025) sur un dispositif multicanal.

• 19h30 – 20h45 : discours et cocktail convivial.

• 21h00 – 22h00 : concert de Roland Cahen avec trois pièces de musique cinétique (Kinetic Design, Rotations II, NanoBalad).

Cette soirée mettra en lumière une trajectoire unique : de la musique expérimentale électroacoustique, à la saturation sonore contemporaine et la manière dont le design s’est emparé de ces mutations.

Inscription obligatoire sur Eventbrite

Leur collaboration débute avec "Décor par le Sable", lauréat du Grand Prix de la Design Parade 2024. Fort de cette reconnaissance, le duo approfondit sa démarche lors de deux résidences prestigieuses : au CIRVA (Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts plastiques) et à la Manufacture de porcelaine de Sèvres.

Plutôt que de dessiner des objets, Sacha et Valentine analysent les systèmes productifs pour proposer de nouveaux procédés de fabrication. Leur recherche se concentre sur le grain, de la poudre la plus fine aux billes de verre, comme élément central d'exploration.

Les deux designers s'évertuent à détourner les matériaux traditionnels : à Sèvres, elles créent des volumes en porcelaine par écoulement de grains de kaolin (l'argile utilisée pour la porcelaine), s'affranchissant des moules en plâtre habituels. Au CIRVA, elles réinventent le travail du verre en utilisant des perles, billes et grains pour créer des objets sculpturaux qui évoquent paniers, tissages ou vanneries.

Elles souhaitent désormais réimplanter leurs recherches dans des contextes productifs réels, notamment en collaborant avec des manufactures privées et des éditeurs pour développer une gamme complète utilisant leurs techniques innovantes.

Un Prix d’excellence pour de nombreux talents de l’ENSCI

Président du jury Design de cette 32e édition des Grands Prix de la Création de la Ville de Paris, Mathieu Lehanneur, ENSCIen, salue la démarche du duo lauréat :

“Nous avons décidé de valoriser deux binômes ouvrant des champs du possible en ayant une démarche de recherche. Sacha Parent et Valentine Tiraboschi, Prix Révélation, explorent de nouveaux territoires, réfléchissant aux modes de fabrication”

Depuis plusieurs années, les Grands Prix de la Création de la Ville de Paris ont distingué de nombreux diplômé·es de l’ENSCI, parmi lesquel·les Inga Sempé, Mathieu Lehanneur, Constance Guisset, Gilles Belley, Luce Couillet, Pierre Charrié, Jean-Baptiste Fastrez et l’année dernière Tony Jouanneau dans les domaines du design, de la mode et des métiers d’art.

Les Grands Prix célébrent et soutiennent sept créateurs émergents dans ces disciplines. Chaque lauréat reçoit une dotation de 18 000 euros, ainsi qu’une présence au salon Première Classe. Ce prix représente également une formidable opportunité de visibilité grâce aux partenariats avec les médias, les entreprises du secteur et les institutions, ainsi qu’un accompagnement personnalisé assuré par les Ateliers de Paris.

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