"En dix ans, nous avons embauché un certain nombre de designers issus de l'ENSCI (Guillaume Foissac, Elise Prieur, Lea Longis, Samuel Lacroix).
Nous avons renforcé les activités design au sein d'un laboratoire de 300 m2 avec des outils au service d'un écosystème, dans lequel la vie est autonome. Nous traitons de sujets divers : produits, numérique, design fiction/anticipation…
L'idée étant d'utiliser les compétences du design pour imaginer ce qu'il va se passer dans 10 ou 20 ans. Quels services pourra-t-on rendre aux usagers. Aujourd'hui, au-delà de l'équipe de la R&D, le design se diffuse à l'intérieur des métiers du groupe EDF. Dans la communauté de designers, il y a 20 à 30 collaborateurs designers ou proches de cette discipline.
Chez EDF, nous avons besoin de regarder au-delà d'une réponse ponctuelle et différente. Et c'est justement une des choses qui caractérisent très bien l'ENSCI.
Dans le domaine de l'anticipation cette année, nous avons lancé un atelier, avec le designer Philippe Comte, à l'ENSCI sur les perspectives d'évolution de notre société à l'horizon 2031, et pratiqué la même réflexion en parallèle avec d'autres designers, toutes générations confondues. Avec les élèves de l'ENSCI, il y a une vraie profondeur de réflexion qui interpelle et c'est justement ce que l'on recherche. Nous avons besoin de profils généralistes. Les élèves de l'ENSCI et les diplômés correspondent exactement à cela. Nous ne voulons pas spécialiser nos designers ni notre équipe. Et ils répondent à toutes les problématiques des métiers du groupe (interface, produit, stratégie).
Chez EDF, nous avons besoin de regarder au-delà d'une réponse ponctuelle et différente. Et c'est justement une des choses qui caractérisent très bien l'école (Parcours/projets/ différentes techniques, savoirs et approches).
Notre souhait maintenant serait peut-être d'avoir un partenariat un peu structuré, de fond avec l'ENSCI".
