Météorrosoir et climatiquette

Repenser notre manière d'arroser en reconsidérant les conditions et contextes originels des plantes à l'état naturel

Projet d'atelier de Diane Arnold sous la direction de François Azambourg, partenariat avec Nature et Découvertes

À la maison les plantes sont souvent arrosées de la même manière alors qu'elles proviennent de climats d'origines différentes. Ce projet vise à repenser notre manière d'arroser en reconsidérant les conditions et contextes originels des plantes à l'état naturel.
Les météorrosoirs permettent d'hydrater les plantes au plus juste en s'inspirant des précipitations des différents climats. Ainsi la “brume”, “l'averse”, la “bruine”, la “source” et la “rosée” abreuvent, désaltèrent et humidifient les végétaux. L'eau est modulée par ces objets pour amener de plus justes quantités et induire une fréquence d'arrosage. Pression, agitation, capillarité, contemplation : ce geste quotidien se diversifie et apporte du plaisir à la tâche.
Les climatiquettes, petites étiquettes autocollantes, viennent en complément guider l'arrosage en notifiant le climat et pays d'origine de la plante. Ainsi une plante provenant d'un milieu désertique aura seulement besoin d'être humidifié par la “rosée” ou encore une équatoriale demandera une “brume” par jour ainsi qu'une “averse” par semaine.